Tu dois renvoyer une nouvelle version de ton CV avant ce soir ? Tu dois faire des tests techniques rapidement ou aller à un rendez-vous planifié à la dernière minute pour cet après-midi ? Dans une situation d’urgence, l’adrénaline va doper ton cerveau et tes actions. Il en va de même pour les urgences en entreprise. Et c’est justement dans ces moments de stress intense ou tu dois te démarquer par ta capacité d’organisation !
Cible le degré d’urgence
Une demande urgente tombe la plupart du temps lorsque tu es déjà saturé(e) de travail ou que tu ne l’avais pas prévu. Pas de panique !
La première attitude à adopter est donc celle de l’écoute active de ton interlocuteur. Scanne son langage corporel ou relis son mail, repère son vocabulaire tout en prenant connaissance du contenu de sa requête, autrement dit : son besoin. Cet exposé te permet de faire le tri entre une demande urgente ou si ton interlocuteur est juste pressé.
Savoir travailler dans l’urgence commence souvent par cette simple analyse !
Identifier la cible
Pose-toi la question suivante : cette urgence est-elle réelle ? Si oui, de quel point de vue ? Cela te permettra de bien identifier la cible et surtout les enjeux ! Comprendre pourquoi nous devons faire quelque chose est quand même nettement plus agréable que de travailler dans l’urgence bêtement.
Redescendre la pression
Les professionnels de l’urgence (médecins, pompiers, militaires…) ont le don de faire baisser instantanément la pression par quelques mots, un regard confiant ou des gestes mesurés. Agis de même et tempère l’ardeur de ton interlocuteur en lui répondant calmement, sans céder à son impatience ou à son stress. L’objectif numéro 1, c’est de bien comprendre le besoin et ne pas céder à la panique. Il faut donc poser tes questions et prendre des notes.
Réaliser une checklist
Quoi de mieux qu’un protocole maison pour objectiver l’urgence d’une demande et passer à l’action dans une relative sérénité ?
Réalise une liste des tâches, et avance étape par étape. La principale difficulté réside dans la priorisation des tâches, mais si tu as bien cerné le besoin, ça devrait être plus facile !
Tente le « Oui, mais… »
À la lumière des objectifs, des moyens à ta disposition et des délais impartis, si tu sens que la mission est irréalisable, n’hésite pas à prévenir la personne.
Il est toujours plus appréciable que tu avertisses que le travail ne sera pas complet plutôt que de t’engager avec un « Oui, oui… », pour finalement ne rien terminer.